Euskal legelarien katalogo biografikoa: Dominique Garat

legelaria 1456150982936 euskal legezalea | 2007-06-07 00:13
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Dominique Joseph Garat (Bayonne, 8 septembre 1749 - Ustaritz, 9 décembre 1833) est un avocat, journaliste et philosophe français. Il a été élu à l'Académie française en 1803.

Né dans les Basses-Pyrénées, Dominique Garat arrive fort jeune à Paris, et se lance dans la carrière des prix académiques. Il obtient en 1779 le prix d'éloquence de l'Académie française pour son Éloge de Suger. Ses Éloge de Montausier et Éloge de Fontenelle sont couronnés dans les concours de 1781 et 1784.

Rédacteur du Mercure de France pour sa partie littéraire, il passe ensuite au Journal de Paris, est élu député aux États généraux de 1789 du Labourd (pays basque). Le 9 octobre 1792, il remplace Danton au ministère de la Justice, et à ce titre notifie à Louis XVI la sentence de mort (20 janvier 1793) et lui amène un confesseur. Le 22 janvier 1793, il remplace Jean Marie Roland au ministère de l'Intérieur et reste à ce poste jusqu'en août 1793. En octobre 1793, il est arrêté comme girondin, mais rapidement libéré. Le 9 thermidor an II (27 juillet 1794), il vote contre Maximilien de Robespierre. Il est alors chargé d'une chaire de physiologie à l'école normale, puis envoyé ambassadeur à Naples, après le 12 fructidor.

Sous le Directoire, il est élu au Conseil des Anciens (1799). Après le 18 brumaire an VIII (9 novembre 1799), Napoléon Bonaparte le nomme sénateur, et en 1808, comte d'Empire. Bien qu'il fût membre de la Chambre des représentants pendant les Cent-Jours, il n'est pas inquiété sous la Restauration et devient membre de l'Académie des Sciences morales et politiques après 1830. Dominique Joseph Garat mourut au château d'Urdains, à Bassussarry.

On dit que Dominique Joseph Garat devint, après avoir notifié à Louis XVI la sentence de mort le 20 janvier 1793, de plus en plus grognon et renfermé et que ses lunettes d'or qui servirent ce 20 janvier 1793, ne sortirent plus d'un tiroir auquel il était interdit de toucher. Familier de la maison de Dominique Joseph Garat, le curé d'Ustaritz les utilisa un jour pour lire son bréviaire et lorsque Dominique Joseph Garat revenant d'une visite les aperçut, il s'écria : « Les lunettes de la sentence » et tomba foudroyé.

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IOSU 2007-06-07 14:34 #1

<p>Oso ondo.</p>


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